Avant de construire une maison ou un immeuble sur un terrain, une étude géométrique est menée afin de vérifier sa portance. Dans la mesure où elle est insuffisante, des travaux seront menés pour la renforcer. En effet, le renforcement du sol permet non seulement d’optimiser les caractéristiques du sol qui va recevoir les fondations. On y a également recours pour éviter les risques liés à une mauvaise réalisation de ces dernières. Dans le présent article, nous allons justement parler des différentes techniques pour renforcer le sol. Découvrez !
Le renforcement du sol : de quoi s’agit-il concrètement ?
Il n’est pas rare que les maçons professionnels recourent aux différentes techniques de renforcement du sol. C’est notamment le cas lorsque la maison ou l’immeuble devra être édifié sur un sol ne disposant pas des qualités requises pour recevoir les charges de l’ouvrage. Cela peut être dû à des problèmes de tassement, de portance ou de liquéfaction.
Il existe en effet plusieurs méthodes pour optimiser les qualités mécaniques du sol destiné à la création des fondations. Celles-ci permettent de garantir la stabilité et la durabilité de la construction. On peut d’ailleurs les rencontrer dans le cadre des structures de remblais et de mur de soutènement. Il faudra alors incorporer des structures métalliques ou synthétiques dans le sol pour accroitre ses propriétés.
Quelles sont les différentes techniques de renforcement du sol ?
On peut utiliser trois techniques différentes pour améliorer la qualité du sol. Pour leur mise en œuvre, il est vivement conseillé de faire appel à cet artisan maçon en Indre et Loire. En effet, on peut choisir entre :
Le renforcement par inclusions rigides
Cette technique tient ses sources de l’Angleterre. Elle est surtout mise en œuvre afin de renforcer les sols de certaines villes. Pour sa mise en œuvre, on utilise généralement du béton, du mortier ou de la résine. Ce type de renforcement requiert également l’installation d’un maillage d’éléments verticaux cylindriques dont le diamètre varie entre 250 et 600 mm. Un horizon porteur en profondeur conjugué avec un frottement le long de chaque élément vertical supportera par conséquent la charge de l’ouvrage. Il s’agit d’une alternative aux fondations profondes.
Le renforcement par inclusions souples
On utilise principalement du gravier ou du sable pour réaliser une injection souple. Ces matériaux permettent en effet d’obtenir un sol élastique et résistant au cisaillement. Pour ce faire, des éléments verticaux de ballast sont incorporés dans le sol. Cela est fait afin d’améliorer la portance de ce dernier et d’amoindrir sa compressibilité. Ce qui éviter par conséquent les risques de liquéfaction.
Le renforcement par amélioration dans la masse
Il s’agit de techniques vibrocompactages destinées à optimiser les caractéristiques mécaniques du sol traité grâce au changement de ces caractéristiques intrinsèques. Concrètement, elles impliquent une amélioration de la résistance au cisaillement des sols compressibles afin de garantir une meilleure portance. Pour ce faire, des colonnes sont créées à l’aide d’une foreuse ou d’un vibreur. Les vibrations émises par ces engins rendent le terrain plus compact. Le ballast vient en outre combler le vide fraichement créé. On a surtout recours au renforcement par amélioration dans la masse sur les sols granuleux.
