L’investissement immobilier, aussi appelée investissement en briques, est un secteur très attractif que le marché soit en baisse ou en hausse. En effet, il en attire plus d’un, en partant des petits investisseurs rémunérés au SMIC jusqu’aux gros investisseurs en bourse. Alors la question se pose : en quoi consiste l’investissement immobilier ?
L’investisseur immobilier, différent du spéculateur
L’investisseur fait l’acquisition du bien immobilier dans une perspective à long terme. Bien connaitre le bien avant son acquisition est primordiale. Il doit donc avoir déjà pris connaissance de tous les facteurs pouvant influencer l’avenir du bien en question. L’investisseur immobilier s’intéresse à la qualité des matériaux, l’évolution du secteur, les taxes, etc., mais également aux locataires et au personnel d’entretien. Ainsi, il est judicieux de bien cerner ce qu’on entend par investissement car il faut savoir qu’investissement et spéculation diffèrent sur certains points.
Si on parle de spéculation immobilière, le spéculateur tire profit de l’évolution à court terme du marché de l’immobilier. Son but principal est de saisir une opportunité afin de réaliser un profit le plus vite possible avec l’avantage de ne pas avoir à tenir compte de la qualité des biens à acquérir et de l’impact social des décisions. Le cœur de son activité réside dans l’écart des prix qu’il soit à la hausse ou à la baisse, créant ainsi l’opportunité d’engendrer un profit à court terme et à répétition.
Investissement locatif : entre le neuf et l’ancien

Les investisseurs immobiliers
L’investisseur doit choisir d’investir dans du neuf ou dans l’ancien. Il peut choisir d’acheter des biens immobiliers anciens, les rénover pour ensuite les faire louer. Dans les faits, comparé au neuf et à surfaces égales, le prix d’un logement ancien est de 20 à 30 % plus bas. Il peut donc dégager une marge qui va servir de financement aux travaux de rénovation. Un investissement dans le locatif a pour finalité de produire un revenu mensuel constant, c’est-à-dire une source de revenue à long terme qui couvrira les frais d’acquisition et de rénovation.
Avec le temps, le bien prendra de la valeur et alors, ils pourront choisir de vendre plus cher dans plusieurs années. Si l’investisseur choisit d’investir dans le neuf, la fiscalité leur est avantageuse car elle permet une réduction d’impôt sur les loyers perçus et une exonération de la taxe foncière pendant les deux premières années suivant l’acquisition. Les logements neufs sont d’autant plus fonctionnels et répondent mieux aux réglementations thermiques et aux normes environnementales, ce qui épargnera donc à l’investisseur les coûts de rénovation. De plus, l’investisseur bénéficiera de frais de notaire réduits.
Financement de l’investissement : avec ou sans apport
Parmi les activités de l’investisseur immobilier figure le choix du mode de financement lors de l’acquisition d’un bien immobilier. Il peut donc choisir d’investir en payant le tout au comptant s’il a les moyens, ou de contracter un prêt immobilier. Il peut aussi choisir d’acquérir le bien avec ou sans apport. L’apport est la somme d’argent qui permet à l’investisseur de financer une partie du bien acquis en liquidités. D’un côté, Il permet aussi d’obtenir des prêts immobiliers attractifs puisqu’il représente un gage de solvabilité pour les banques et les établissements de crédit.
D’un autre côté, il est tout à fait possible d’investir sans apport préalable. Un investissement locatif peut bénéficier d’un prêt sans accord, puisqu’il est possible de le financer grâce aux revenus locatifs perçus mensuellement. Toutefois, pour bénéficier de ce prêt, l’investisseur doit présenter à la banque un projet viable et un dossier convainquant. Le bien à acquérir doit bénéficier de prestations de qualité, et doit être idéalement situé. Le taux d’endettement représente 33% de ses ressources, soit calculé en fonction des revenus de l’acquéreur et de ses dépenses.