La gestion de copropriété et des parties communes d’un immeuble relèvent de la responsabilité du syndic. Il s’agit soit d’une personne physique, soit d’une personne morale dont la présence est obligatoire, car dictée par la loi. Ses missions sont diverses dont certaines sont assez complexes. Il est donc important de bien choisir le prestataire. Voici les points à considérer.

Se référer aux principaux besoins de la copropriété

La première chose à faire est de définir l’étendue des tâches que le syndic aura à accomplir. Pour cela, il faudra prendre en compte les caractéristiques de la résidence à gérer en listant bien le nombre de bâtiments et de logements individuels présents, les espaces verts, les parkings, etc. Par ailleurs, il est aussi nécessaire de faire un état des lieux des travaux à prévoir ou en cours ou des arriérés de paiement qui restent encore. Le but est de réunir un maximum d’informations afin que les propriétaires puissent bien définir leurs besoins et leurs attentes vis-à-vis du prestataire. Les responsables du recrutement devront ensuite passer par une phase de recherche et de prospection et ainsi analyser les offres disponibles. Plusieurs devis devront alors être recueillis pour pouvoir avoir le choix.

Un bon syndic devrait être capable de remplir aux différentes exigences de ses clients. Ainsi, la disponibilité est un critère important à prendre en compte. Le prestataire devrait être joignable et assurer une proximité avec les occupants des immeubles à sa charge. De ce fait, ces derniers devraient pouvoir contacter un interlocuteur unique disponible si besoin et surtout en cas d’urgence. Plusieurs autres qualités sont aussi requises chez ce genre de professionnel. On peut justement évoquer la réactivité par exemple ou la modernité de sa méthode de travail. En effet, les nouvelles technologies sont aujourd’hui des atouts de taille pour administrer correctement une copropriété.

Bien étudier le rapport qualité-prix

Les tarifs sont évidemment différents d’un prestataire à un autre. Cependant, certaines enseignes n’hésitent vraiment pas à facturer le prix fort pour des services basiques. Dans d’autres cas, les forfaits sont plutôt low-cost, mais la qualité des prestations n’est pas forcément au rendez-vous. Ainsi, il faut procéder à une comparaison entre les syndics tout en se renseignant sur l’expérience et les références de chacun. En effet, nombreux sont les professionnels qui jouissent d’une très bonne réputation en général. Ce sont ceux qui apportent déjà beaucoup de satisfaction à leurs clients depuis maintenant des années.

Cette mise en concurrence syndic est très importante. D’ailleurs, selon la loi Alur, elle est formellement obligatoire. La commission spéciale chargée de cette recherche de prestataires devrait proposer une liste de plusieurs noms à l’assemblée générale au moins 6 mois avant le vote. En effet, la sélection finale se fait à travers un scrutin des membres. Ce délai laisse ainsi le temps à chaque copropriétaire d’étudier toutes les offres choisies. L’objectif est que les voies pour nommer un syndic de copropriété soient correctement motivées. Une fois qu’une entité a été adoubée, il ne lui restera plus qu’à faire la passation avec le précédent syndic et commencer à faire son travail.

Catégories : Immobilier